27 janvier, 2007

TOUTE LA SAINTE JOURNEE

Le nom du groupe Canned Heat vient du titre d’une chanson de Tommy Johnson, enregistrée en 1928, Canned Heat Blues. Elle raconte l’histoire d’un mec… euh, vous la connaissez déjà ? Donc l’histoire d’un mec… non, parce qu’après on a l’air con !
Cette chanson parle d’un mec qui se bourre la gueule à grand coup de canned heat, boisson fortement alcoolisée que l’on fabrique soi-même en mélangeant de l’eau ou autre liquide au choix, avec du Sterno, gelée rose à base de méthanol et d’athénol, destinée à allumer les barbecues.

C’est pas une boisson de gonzesse.
Ca dépote, ça décape et, bien entendue, ça tue puisque boire ou conduire il faut choisir et qu’un p'tit clic vaut mieux qu’une grande claque.
D'ailleurs, le Johnson en est mort et d'autres avec lui.


Hommage à Canned Heat avec deux reprises du fameux On the Road again


Une version toute en finesse par Katie Melua. Un beau filet de voix pour un beau brin de fille.


Plus couillue, la version d’Andy Prieboy, ex chanteur de Wall of Voodoo. Même s’il en porte, il ne fait pas dans la dentelle. Son On the Road again se fait plus en Truck qu’en Bicycle.


... à suivre


DERNIERE MINUTE : merci à Mastermind pour cette version, euh, pas terrible, mais version quand même. TELEX ou l'art de jouer avec un Atari !


... à suivre

12 janvier, 2007

HAPPY BIRTHDAY

David Bowie vient de fêter ses 60 balais !
Bientôt la retraite.
Bien conservé le mec non ? Même s’il a prit un ptit coup de vieux, l’homme présente encore bien.
Il devrait revenir sur le devant de la scène en 2007. Les rumeurs (aaah, les rumeurs !) annoncent un album, des rééditions (pour payer ses impôts ?) et une tournée. Oui, oui !
En attendant, voici quelques reprises du vieux beau vieux. Naannn, j’déconne !

Au départ, je voulais vous proposer des covers un peu foldingues de chansons de Bowie (et j’en ai un paquet !). Mais une évidence m’a sauté (mais je ne me suis pas laissé faire, je ne suis pas un garçon facile moâ !) au cervelet : NIRVANA !
Qu’est-ce qu’ils viennent foutre là ?
Ébin Nirvana a fait une superbe version de The Man who sold the World qui a entraîné une autre superbe version de cette même chanson par son auteur lui-même.
Voici un cas de figure intéressant, me suis-je dit, un artiste qui reprend ses propres chansons. C’est de l’auto-reprise. Et c’est bien quand une auto a de la reprise.



The Man who sold the World par Nirvana qui soit dit en passant on fait un bon coup, artistique et financier.

La légende raconte que, piqué par un fan de Nirvana qui lui reprochait de reprendre The Man who sold the World pour se faire des ronds (en fait le fan croyait que Nirvana étaient les auteurs de cette chanson, alors que non, pas du tout ! Quelle inculture crasse. Tous les fans de Nirvana sont pareils ? C'est pour ça que le Curt s'est fait sauté le caisson !), donc, Bowie décida de remettre cette chanson à son répertoire et d'en faire un truc totalement différent pour montrer qui c'est le chef.
NON MAIS !

The Man who sold the World par David Bowie

Mais tout le monde sait que la légende raconte que des conneries ! N'est-ce pas ?


... à suivre ... juste en dessous !

A VENDRE

Petit jeu pour les Bowiphiles Indiens :
c’est pas une reprise, c’est pas une adaptation mais un piquage de riff totalement assumé par son auteur.
Qui est-ce ?

Et voici une bande de VRP VIP qui veulent vendre le monde.
Mais qui en voudrait dans l’état qu’il est ?


Midge Ure, ex-membre d'Ultravox, l'a repris en 1982 dans une version proche de la nouvelle de Bowie.
Saviez-vous que Midge est un anacyclique phonétique de Jim son surnom ? Et bien je vais vous dire, quand un mec a les moyens d'avoir un anacyclique perso et qui, malgré ça (parce que ça peut être un handicape dans la vie), est décoré de l'Ordre de l'Empire Britannique. Alors là, je dis : RESPECT ! (J'ai un mal de tête moi !)



Lulu, la petite protégée de Bowie dans les seven teeth !
C'est lui qui a produit cette chanson et il pensait faire de la petite Lulu une vedette internationale. Il lui filait plein de ses titres, il voulait en faire la Bowie féminine, son alter ega (ego c'est pour les hommes)... Mais bon, ça a raté. Et pourtant, il a tout essayé. Il disait à qui voulait l'entendre : "Ma vedette mérite votre confiance". Et les autres répondait : "Ca c'est bien vrai !".



Pour terminer, la version sans grand intérêt de John Cougar.
Puisque sans intérêt, on va pas en faire des tonnes sinon constater que Bowie interesse tout le monde, les hommes, les femmes et les animaux.



... à suivre