Le 18 juin donc, au stade de Gerland à Lyon, les Rolling Stones revenaient faire leur cirque après 25 ans d’absence. La dernière fois, z’étaient plus jeunes (de 25 ans !), z’étaient plus beaux, z’étaient aussi loin et sans écran géant.
Et puis 6 ans auparavant, les Pierres jouaient encore à Lyon, mais au Palais des Sports. Z’étaient encore plus jeunes, z’étaient encore plus beaux mais z ‘étaient plus près…
Entre temps, je les avais vu au Parc des Princes, pour la tournée Urban Jungle, même que ma fille s’était endormie comme une bienheureuse !
Que dire sur cette quatrième rencontre avec les pays du rock ?
Mais je trouve gonflant que ces mecs ne soient pas capables de se payer des ingénieurs du son qui tiennent la route à la place de ces piteux fonctionnaires qui feraient mieux de bosser au lieu de traîner à la piscine du Rhône à mater les cul des gonzesses et vous infligent un son pourri pendant la première demi-heure.
Sinon, dans l’ensemble une bonne soirée, un beau spectacle et puis…
Et puis ce sont les Stones merde !
STONES VERSION BLUES
Luther Allison - You can't always get what you want
Une belle version bien pêchue et, je fais d'une pierre qui roule deux coups, un hommage au bluesman disparu.
STONES VERSION COUNTRY
Blackhawk - Wild Horses
Ils ont tout pris au pied de la lettre : la country wild, les chevaux sauvages, les étendues sauvages. C'est sautillant et drôle.
STONES VERSION VAUDOU
Africa - Paint it black (4 Hero Mix)
Ca sent l'envoûtement, l'élixir, la soupe de tête de bouc, les grigris, les gourous.
STONES VERSION FRANCHOUILLARDE
Rolling Bidochons - Tigidon Wouah
J'ai toujours aimé les bidochons : ceux de la bd, ceux qui habitent pas loin chez moi, ceux qui font du pastiche rock. En plus, ils ne se contentent pas de coller des paroles graveleuses sur les musiques mais ils s'attachent à sonner phonétiquement comme l'original. Quel boulot. Moi je dis respect.
J’vais vous dire un truc, vous le répétez pas !
Quand j’ai vu les Stones la première fois ma femme n’était pas née !!! Mes filles non plus d’ailleurs ! Et en sortant du concert les merdeuses avaient les yeux qui brillaient et n’arrêtaient pas de me dire que c’était génial. Je ne m'imagine pas dans le même état à 17 ans, au sortir d'un gala de Tino Rossi ! Mais vraiment pas.
Elles avaient enfin vu les légendes (on devait les voir à Paris si l’aut’tordu s’était pas viandé de son cocotier !), écouté le plus grand groupe de rock du monde et en sont restées babas !
Et bien ce qu’elles ont ressenti je l’ai vécu, 1 mois après, au concert d’Arcade Fire où là, j’ai eu le grand frisson, du début à la fin. Mais c’est une autre histoire !
...à suivre.