Ah ! Les femmes au foyer.
Surtout quand elles s'emmerdent.
Surtout quand elles sont blindées.
Surtout si elles aiment chanter.
Je vais avoir le plaisir et la responsabilité de vous présenter deux femmes qui auront marqué notre époque non pas par leur talent (elles n'en n'ont aucun !) mais par leur culot, leur ego, leur brio.
Mrs Miller, Elva Ruby Connes de son vrai nom (je l’invente pas !) aimait chanter.
Elle s'était organisé une petite vie mémère : levé tôt, une petite chansonnette pour se mettre de bonne humeur, un bol de café, les petites commissions en sifflotant, rentrer donner à manger à Pignolette son chat (je ne sais pas si elle avait un chat mais si oui, quand on s’appelle Ruby Connes, on ne peut appeler son chat que Pignolette ! Si, si.) et re-je chante et je m’enregistre sur des cassettes.
Jusqu'au jour ou cette abrutie de fée fait tomber (depuis ce jour, on l’appelle Féfé la fée dans le quartier !) une « maquette » dans les mains d’un D.A. de chez Capitol qui la signe ! Ouais, mémère à 59 ans, se trouve à l’aube d’une carrière aussi courte que fulgurante (1966-1968 et 4 albums). Le karaoké perso de la Missis se transforme en carrière de rock-star.
Surtout quand elles s'emmerdent.
Surtout quand elles sont blindées.
Surtout si elles aiment chanter.
Je vais avoir le plaisir et la responsabilité de vous présenter deux femmes qui auront marqué notre époque non pas par leur talent (elles n'en n'ont aucun !) mais par leur culot, leur ego, leur brio.
Mrs Miller, Elva Ruby Connes de son vrai nom (je l’invente pas !) aimait chanter.
Elle s'était organisé une petite vie mémère : levé tôt, une petite chansonnette pour se mettre de bonne humeur, un bol de café, les petites commissions en sifflotant, rentrer donner à manger à Pignolette son chat (je ne sais pas si elle avait un chat mais si oui, quand on s’appelle Ruby Connes, on ne peut appeler son chat que Pignolette ! Si, si.) et re-je chante et je m’enregistre sur des cassettes.
Jusqu'au jour ou cette abrutie de fée fait tomber (depuis ce jour, on l’appelle Féfé la fée dans le quartier !) une « maquette » dans les mains d’un D.A. de chez Capitol qui la signe ! Ouais, mémère à 59 ans, se trouve à l’aube d’une carrière aussi courte que fulgurante (1966-1968 et 4 albums). Le karaoké perso de la Missis se transforme en carrière de rock-star.
Elle vend 250 000 exemplaires de son premier album en 3 semaines. Elle est invitée dans tous les grands shows télé et radio, chante pour les soldats au Vietnam (qui n’avait qu’une hâte, retourner au front !), rempli l’Hollywood Bowl et joue dans un film. Elle meurt à l’âge de 90 ans, ce qui n’est pas si mal, John Lennon a eu moins de chance !
MRS MILLER - A hard Day's Night (extrait, j'suis sympa !)
MRS MILLER - Strangers in the Night : Admirez le vibrato et le sifflement. Son truc pour maîtriser la finesse du sifflet consistait à sucer des glaçons juste avant de chanter !
Pour Florence Foster Jenkins, la donne est différente.
D’abord, la Jenkins est riche. Elle est pétée de tunes et elle s’emmerde. Heureusement sa passion pour le spectacle, le chant, l’opéra, l’occupe à plein temps.
Et puis la Jenkins est narcissique. Ce n’est pas bien grave sauf pour le mec dans le miroir qui passe son temps à lui dire qu’elle est la plus belle du royaume.
Sa passion, son ego, son narcissisme et son fric vont en faire une artiste que les grands de ce monde de cette époque (1913 – 1944) ne veulent pas louper, par curiosité et par hype.
Elle monte le « Verdi Club » qui donne une représentation annuelle qu’elle finance à 100%. Elle fabrique les costumes (strass, paillettes, diadèmes et ailes d’ange), les décors, s’occupe de la mise en scène et... chante.
Elle se produit devant un auditoire choisi et lorsque résonne un éclat de rire dans le salle, elle n’en a cure mettant cette manifestation sur le compte de la jalousie.
Elle chante comme un pied certes, mais son succès est grandissant et elle termine sa carrière dans un Carnegie Hall archi-complet avant de mourir un mois après.
Elle a enregistré cinq 78 tours encore disponibles aujourd’hui sur CD.
MRS MILLER - A hard Day's Night (extrait, j'suis sympa !)
MRS MILLER - Strangers in the Night : Admirez le vibrato et le sifflement. Son truc pour maîtriser la finesse du sifflet consistait à sucer des glaçons juste avant de chanter !
Pour Florence Foster Jenkins, la donne est différente.
D’abord, la Jenkins est riche. Elle est pétée de tunes et elle s’emmerde. Heureusement sa passion pour le spectacle, le chant, l’opéra, l’occupe à plein temps.
Et puis la Jenkins est narcissique. Ce n’est pas bien grave sauf pour le mec dans le miroir qui passe son temps à lui dire qu’elle est la plus belle du royaume.
Sa passion, son ego, son narcissisme et son fric vont en faire une artiste que les grands de ce monde de cette époque (1913 – 1944) ne veulent pas louper, par curiosité et par hype.
Elle monte le « Verdi Club » qui donne une représentation annuelle qu’elle finance à 100%. Elle fabrique les costumes (strass, paillettes, diadèmes et ailes d’ange), les décors, s’occupe de la mise en scène et... chante.
Elle se produit devant un auditoire choisi et lorsque résonne un éclat de rire dans le salle, elle n’en a cure mettant cette manifestation sur le compte de la jalousie.
Elle chante comme un pied certes, mais son succès est grandissant et elle termine sa carrière dans un Carnegie Hall archi-complet avant de mourir un mois après.
Elle a enregistré cinq 78 tours encore disponibles aujourd’hui sur CD.
FLORENCE FOSTER JENKINS :C'est Mozart qu'on assassine !
... à suivre