Bien sûr tout le monde aime et connaît (et vis et versa) le Bashung de Gaby-tu-veux-qu'j'te-chante-la-mer... Mais le vrai Bashung, là c'est une autre histoire ! On n'aime ou n'aime pas, mais, en tout cas, Alain Bashung ne laisse pas indifférent.
"Tu aimes Cabréleu ?"
"Bof !"
"Euh, tu connais Goldman ?"
"Qui ça ?"
"Qu'est-ce tu penses de Bénabar ?"
"A papa ? Ouaf, ouaf !"
"Tu aimes Bashung ?"
"Ah non, je déteste !!!" Réponse souvent accompagnée d'un rictus de dégoût pour cacher la peur... Ouais, ouais !
"Euh, tu connais Bashung ?"
"Alain ? Mais j'adooooooore !" Celle-ci appuyée d'un regard qui en dit long sur ton côté abruti - comment as-tu osé poser une telle question, vermisseau libidineux !
Tout de suite, on sent la passion que ne manquent pas de susciter ces artistes en marge, un peu dérangés d'la tête, discrets mais productifs et inspirés.
D'ailleurs, dans ses reprises, Bashung ne se contente pas de servir la soupe. Il s'approprie le titre, le tord dans tous les sens, destructure la mélodie pour mieux y imprimer sa marque. Les guitares y sont toujours étincelantes et les arrangements sont marqués blues crade de bouges tendance bayou arrosé de mauvaise home-made-gnôle (c'est alambiqué comme formule non ?).
Les trois reprises choisies sont à mes oreilles ses plus réussies.
"Tu aimes Cabréleu ?"
"Bof !"
"Euh, tu connais Goldman ?"
"Qui ça ?"
"Qu'est-ce tu penses de Bénabar ?"
"A papa ? Ouaf, ouaf !"
"Tu aimes Bashung ?"
"Ah non, je déteste !!!" Réponse souvent accompagnée d'un rictus de dégoût pour cacher la peur... Ouais, ouais !
"Euh, tu connais Bashung ?"
"Alain ? Mais j'adooooooore !" Celle-ci appuyée d'un regard qui en dit long sur ton côté abruti - comment as-tu osé poser une telle question, vermisseau libidineux !
Tout de suite, on sent la passion que ne manquent pas de susciter ces artistes en marge, un peu dérangés d'la tête, discrets mais productifs et inspirés.
D'ailleurs, dans ses reprises, Bashung ne se contente pas de servir la soupe. Il s'approprie le titre, le tord dans tous les sens, destructure la mélodie pour mieux y imprimer sa marque. Les guitares y sont toujours étincelantes et les arrangements sont marqués blues crade de bouges tendance bayou arrosé de mauvaise home-made-gnôle (c'est alambiqué comme formule non ?).
Les trois reprises choisies sont à mes oreilles ses plus réussies.
Les mots bleus de Christophe, genre ça passe ou ça casse. Et c'est limite de casser à tout moment.
Nights in white Satin des Moody Blues ou son cri d'amour tient plus de la plainte que de la luxure.
Le sud du regretté Nino Ferrer, tout en retenue avec un harmonica foudroyant.
... à suivre.
2 commentaires:
C'est bien limite de casser aussi sur le FERRER...
Désolé, pas compris le sens de la question !
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