17 décembre, 2006

SENSACHIONOL !

Alex Harvey.
C’est vrai, c’est un truc de connaisseurs.
On ne va pas toujours faire dans le bourrin.

Vous n’avez peut-être (sûrement !) jamais entendu parler du Sensational Alex Harvey Band, bien qu’il soit sensational, mais vous ne serez pas perdu avec les reprises proposées. C’est du lourd, du patrimonial, du consensuel, et je n’ai plus d’autres mots savants sous la main.

N’empêche, voilà un certain avantage (ou un avantage certain) à mettre au crédit des reprises : en écoutant une chanson connue, on découvre un artiste inconnu. Ah !

Moi-même, j’ai redécouvert The Sensational Alex Harvey Band (encore...) en préparant cette chronique (ta mère...) (je sens qu’on va se marrer).

Pour que vous mourriez un peu moins idiot, Alex Harvey était écossais (parce qu’il est mort, le pauvre bougre. Non, il n’est pas mort parce qu’il était écossais !), reconnaissable à son maillot de marin rayé (Jean-Paul Gaultier lui doit tout !), il s’était entouré de joyeux lurons, tous plus ou moins déguisés.

Sa musique, avait tous les ingrédients du blues, du rock et du rhythm and blues, mais allait se promener du côté du glam (les costumes, les maquillages) du théâtre et du cabaret (il crée Vambo une espèce de justicier armé d’une bombe de peinture pour graphiter les murs).
C’est sur scène, que le Sensational Alex Harvey Band (de thons) donnait toute sa puissance. Sa réputation scénique (de ch’val) et ses chansons en firent un des artistes les plus populaires en Angleterre dans les seventies (et à cheval donné, on ne regarde pas les seven teeth ! J'vous avais dit qu'on allait se marrer !)


Just a Gigolo/I ain’t got nobody : pas très original mais juste rigolo pour ses zivaziva... traînants... bref, écoutez vous comprendrez.


Shaking all over : magnifique version décalquée sour l’effet de quelques produits ménagers qui déménagent.


Next, la version anglaise de Au suivant de Jacques Brel : une réussite, une version complètement louf et possédée. Il paraît, c’est c’qu’on m’a dit, que c’était un grand moment sur scène.


... à suivre

Aucun commentaire: